les lignes du hanami trouvent leur origine au japon. dans ce pays extrême-oriental, le mur est le shoji : sans portes ni fenêtres, il contient tout en un seul motif. léger en papier et en bois, il filtre la lumière de manière naturelle, presque comme une ouverture, une fenêtre. comme ce jeu linéaire de matériaux naturels et d'équilibres géométriques, Hanami utilise l'ensemble des lattes de bois comme des poignées, créant un jeu simultané d'ombre et de lumière qui dissimule les articulations du meuble. le bois, dans son expression maximale, est proposé dans une clé monomatière sur les portes et les poignées et s'adapte à différentes solutions d'ouverture : de la porte entière au double panier et aux tiroirs. dans tous les cas, les signes disparaissent devant l'œil dans un schéma de composition spécifique et ordonné de bandes. un collectif passionnant composé d'éléments individuels qui ne font plus qu'un à l'œil. combiné à des plateaux en pierre, il reproduit l'essence japonaise des cerisiers en fleur.
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