« L’intégralité de nos produits est fabriquée ici. Nous avons dû nous équiper de matériels spécifiques pour respecter les délais sur le projet « Luma Arles », comme ce robot qui a réalisé les soudures des « tripods » », développe Géraud Daudé.
« Les blocs inox habillant une partie de la façade de la fondation Luma sont déformés selon un dessin fourni par l’architecte », décrit le chargé d’affaires.
Pour cela, l’entreprise alésienne a utilisé un procédé dont elle a le secret. Le résultat donne naissance à un nouveau phare arlésien aux reflets d’or ondulant sous la lumière du soleil camarguais.
L’autre partie de façade est composée d’un parement de panneaux préfabriqués en béton dont le système d’accroche positionne chaque plaque au millimètre près. « Citynox a consacré plus de deux ans d’études à développer ses « tripods », assure Géraud Daudé.
Bien que ces innovations offrent à Citynox la possibilité de commercialiser de nouveaux produits, l’entreprise ne s’est pas pour autant lancée dans une course aux projets démesurés et tente de standardiser a minima sa production.
Chiffres clés sur la Tour Luma :
• 56 mètres de haut.
• 11500 blocs inox.
• 1500 tripods.
• 8300 m2 de panneaux béton.
• 30000 m2 de surface plancher.
• 1600 tonnes de structures métalliques.
• 1500 tonnes d’armatures.